Les nouvelles formes de prostitution à Nantes : bar à Massage et Sex-tours
Adieu le racolage ?
Lorsque l’on est à la recherche d’une pute à Nantes, on ne se pose pas toujours les questions des conditions dans lesquelles évoluent les travailleuses du sexe. Les récents débats autour de la légalité ou non de la prostitution, mais aussi de la pénalisation des clients, a en effet tendu les deux partis. Et poussés beaucoup de prostitués vers des pratiques plus dangereuses (rapports non protégés, isolés) afin d’éviter les forces de l’ordre.
La précarité économique a également tendance à pousser vers la prostitution de plus en plus de jeunes filles (parfois étudiantes, et souvent mineures). L’escorting, et sa vitrine sur Internet, fait en effet partie des nouvelles alternatives pour combler ses fins de mois.
Loin des trottoirs, et des réseaux de proxénétisme, ces travailleuses du sexe indépendantes n’en sont pas moins isolées de la solidarité qui peut exister dans le milieu traditionnel. Et se retrouvent parfois seules face à des clients violents, ou qui leur imposent des pratiques pour lesquelles elles ne sont pas consentantes.
L’engrenage de l’escorting
Découvrez dans cet article le nouveau visage de la prostitution à Nantes. Mais aussi les alternatives pour avoir des rapports sexuels funs et sans attache, mais sans avoir à sortir votre porte-monnaie.
L’alternative des sites de rencontre coquins
A Nantes, on peut voir la coupe à moitié pleine, ou à moitié vide.Côté plein, il y a des chiffres encourageants qui laissent penser que la prostitution est en recul. En effet, dans les rues nantaises, il y a de moins en moins de filles qui font le trottoir. C’est la face visible de l’iceberg, et les données que les autorités aiment mettre en avant pour satisfaire les riverains.En effet, le racolage dans les rues (généralement le soir) avait attisé la colère des habitants de Nantes, exaspéré par le bruit et l’insécurité qui accompagne souvent l’odeur de souffre de la prostitution.
Aujourd’hui, il n’y aurait en réalité plus qu’une cinquantaine de travailleuses du sexe à arpenter les rues de Nantes. Cette régression serait dû au travail actif de la police, et notamment de la brigade des moeurs nantaises.
En effet, ces dernières années, les policiers ont fait tomber plusieurs réseaux de prostitutions, notamment près de la gare Maritime, de la Place de la République ou encore de la rue Paul Bellamy.Ces quartiers chauds de Nantes étaient en effet connus pour être des hauts lieux de la prostitution. Passé 23 heures, on pouvait en effet voir des jeunes femmes (souvent encadrées par leurs « mamas » ou « proxénète, qui touchaient une grosse partie de leurs revenus) et des travestis équatoriens.
Les conflits n’étaient pas rares entre les différents réseaux, qui essayaient de s’accaparer le territoire le plus juteux. Des bagarres qui ont rapidement attirées l’attention de la police, et la colère des riverains. Et qui ont été le déclencheur de plusieurs enquêtes qui se sont finies sur le démantèlement des principaux réseaux de prostitution à Nantes.
La récente loi de pénalisation des clients a aussi été un coup dur pour la prostitution dite « classique ». En effet, si vous ne le savez pas encore, le fait de vendre ses faveurs sexuelles est certes légal, mais les payer est désormais répréhensible au regard de la loi. Les clients des putes Nantes qui sont pris sur le fait s’exposent donc désormais à une amende de 1 500 euros.
Putes et clients sont donc contraints de se cacher des forces de l’ordre : ce qui implique des pratiques moins encadrées et souvent plus dangereuses pour les prostitués. Qui ont progressivement migrées des trottoirs de Nantes aux sites de petites annonces sur Internet. Mais pas que…
Aujourd’hui, il est d’autant plus difficile de lutter contre la prostitution qu’elle est presque partout. Et touche absolument tous les milieux et les âges. Avec l’arrivée d’Internet, les travailleuses du sexe en herbe ont en effet trouvé une vitrine idéale pour proposer leurs charmes. Sans prendre le risque d’être reconnues par des proches en faisant le trottoir. Ou d’être accaparé par des réseaux de proxénète, ou harcelées par la police.
Les sites de petites annonces, qu’ils soient spécialisés dans l’escorting ou non (on trouve beaucoup d’escorts sur des plateformes très connues comme Vivastreet, ou même le bon Coin) permettent donc de fixer ses prix, et d’avoir un premier contact avec de potentiels clients. Le tout dans le confort de son appartement.
C’est ce que nous explique Julie, qui s’est lancée dans l’escorting alors qu’elle était en étude de droit. Venant d’une famille modeste, et peinant à joindre les deux bouts avec son loyer et ses frais d’étudiante, la jeune fille a été tentée de se lancer lors de sa deuxième année d’étude. D’autant plus qu’elles voyaient beaucoup de ses amies s’offrir un train de vie nettement plus luxueux que le sien en travaillant dans des salons de massage.
Les premières passes sont bien sûr les plus dures. Difficiles pour cette jeune femme d’à peine 20 ans, qui n’avait alors eu que 2 partenaires sexuelles, de vendre son corps à de parfaits inconnus. Mais lorsqu’elle réalise qu’elle peut payer son loyer en travaillant seulement une à deux heures par semaine, le calcul est vite fait.
Et l’engrenage de cette prostitution 2.0 commence à se refermer sur Julie. D’autant plus que les sollicitations ne manquent pas à Nantes. Les clients se sont très rapidement tourner vers Internet eux aussi, et le tourisme sexuel orchestré autour des fameux « Sex-tours », qui tournent dans toute la France et en Europe (comme la Jonquera et ses putes renommées), déverse son lot d’hommes en chaleur toutes les semaines.
Sans la pression du regard des autres, et dans le confort de son appartement, Julie mène son « entreprise » comme elle l’entend. Mais doit néanmoins elle aussi faire face aux clients imprévisibles, parfois violents. Et qui se sentent d’autant plus tout « permis » qu’un mac ne les attends pas derrière la porte s’ils se comportent mal.
Après avoir vécu plusieurs agressions en une année seulement, la jeune fille pense sérieusement à décrocher. D’autant plus que ses revenus mirobolants et son nouveau train de vie ont attisé les soupçons de ses proches, qui se posent de plus en plus de question.
D’ailleurs, pour Julie, la concurrence ne vient pas tant des autres filles qui vendent leurs charmes sur les sites d’escorting. Mais tout simplement des célibataires qui souhaitent prendre du bon temps et s’inscrivent sur les sites de rencontre coquins.
Libérées et bien dans leurs corps, cette nouvelle génération de jeunes femmes sans aucun tabou souhaitent elle aussi accumuler les partenaires. Mais sans exiger d’eux une rémunération. Si vous souhaitez vous aussi coucher sans prise de tête, et accumuler les plans cul sans lendemain, les applis de rencontre coquines sont donc une alternative nettement plus saine. Et surtout légale !