Prostitution et Escorting

Tarifs des prostituées à Lyon : quartiers chauds du 69 et législation en vigueur

Pute Lyon : tarifs des prostitués, quartiers chauds du 69 et législation



La pénalisation des clients : Qu’a changé cela pour les putes de Lyon ?

Le plus vieux métier du monde reste rentable

Une loi décriée par les putes et leurs clients

La prostitution reste à Lyon, mais change de trottoir

Le démantèlement actif des réseaux de prostitution à Lyon

Moins de protection, même dans les rapports

Les clients des putes à Lyon ne manquent pas. Et même après le passage de la nouvelle loi qui les pénalisent,
les prostituées sont toujours aussi présentes sur les trottoirs de la ville, mais aussi en banlieue. Leur situation
a elle a bien changé, et beaucoup se plaignent de la précarité et de l’invisibilité provoquée par le changement de
législation.

Voici un petit tour de la situation des putes de Lyon. Et les changements qu’a connu le proxénétisme ces dernières années.

Le pénal et le social sont entrés par effraction dans le milieu de la prostitution en 2016. Amende, stage de sensibilisation et parcours de sortie du proxénétisme, la nouvelle loi qui pénalise les clients des putes à Lyon, et dans toute la France, a tendance a précariser encore plus les « marcheuses ».

Que celles qui tapinent directement sur le trottoir, fassent leur passe dans le hall d’un escalier ou dans le confort sommaire de leur camionnette, les putes de Lyon sont loin d’avoir dit leur dernier mot. Cependant, beaucoup avouent être attristées de voir que les clients ont désormais peur de faire appel à leur service. Il est vrai que l’amende de 1 500 euros a de quoi dissuader même les plus excités. Les clients se font de plus en plus rares, et les putes de Lyon se plaignent régulièrement que les rondes de la police les fassent fuir.

C’est d’ailleurs ce moyen détourné, et le fait de donner des PV aux véhicules des clients stationnés à la hâte, qu’a choisi la municipalité pour mettre un terme à la prostitution. Mais cette stratégie est loin de fonctionner. Car plutôt que de partir, les putes préfèrent payer.

La réalité reste que même une fois les PV réglés, la prostitution reste une activité rentable. En travaillant uniquement de jour ou de nuit, et à raison d’une dizaine de passes par jour, les prostituées arrivent ainsi à nourrir leur famille, vivre « dignement ».

Alors le « parcours de sortie de la prostitution », qui prévoit une aide par mois de 330 euros est loin de les convaincre de tout arrêter. Encore moins pour les putes de Lyon qui sont en situation irrégulière, et qui de toute façon ne parlent pas suffisamment bien la langue ni n’ont les qualifications pour se réinsérer dans la société.

Idem pour les clients qui sont loin d’être sensibles aux stages de sensibilisation une fois sanctionnés par la loi. En réalité, elle n’est pratiquement pas appliquée sur le terrain car aucune infraction n’a encore été enregistrée à Lyon. La police n’a reçu aucune directive dans ce sens, et la lutte contre les clients des putes de Lyon semble être loin de leur priorité, comparée à celle contre les réseaux de proxénétisme.

Pour les putes de Lyon, cette loi prohibitionniste qui pénalise le client n’a eu en réalité que des conséquences désastreuses pour leurs conditions de travail. A commencer par les reléguer des trottoirs de la ville à ceux de la périphérie, où elles sont moins visibles et moins protégées.

En réalité, elle semble surtout faite pour se débarrasser des prostituées dans les centres-villes (qui sont censés attirer les familles et les touristes, et donc les consommateurs).

Quant au volet social qui vise à réintégrer les prostituées, aucun des dossiers qui a été déposé n’a été accepté. Ils proviennent en grande majorité de prostituées d’origine nigériane et donc sans papier. L’initiative reste donc lettre morte, et ne fait que déplacer le problème.

Un simple constat, très facile à faire, se fait au niveau du nombre de prostituées à Lyon. Les chiffres n’ont pratiquement pas baissé, ou très peu. Les prostituées cessent donc de racoler dans les rues pour le faire sur Internet. Ou elles migrent vers les routes de campagne, parfois même vers la Suisse.

Les conditions de travail sont plus précaires, et les rapports de moins en moins protégés. Cela est dû clairement à la nécessité de baisser ses exigences envers le client, mais aussi envers les prostituées, pour élargir des possibilités réduites à peau de chagrin. Selon les spécialistes du milieu de la prostitution à Lyon, de plus en plus de putes acceptent les rapports sans protection, afin de conserver leurs clients. Cela vaut en moyenne pour un tiers des putes de Lyon. Les prix baissent également avec les exigences. On passe à 40 euros le rapport sexuel, et 20 euros la fellation. Et les tarifs ne sont pas près de remonter avec la concurrence toujours plus rude d’Internet.

Pour les prostituées, c’est donc la double peine : des clients moins nombreux, et des prix toujours plus bas. Quant aux interventions de police, elles ne font que criminaliser leur activité et augmenter l’insécurité et le sentiment d’urgence.

Ce phénomène loin d’être éradiqué

A Lyon, on a donc la sensation que la prostitution est loin d’avoir diminué, mais qu’elle a simplement changé de trottoir. C’est particulièrement vrai pour les putes africaines, qui ont quitté les quartiers centraux (comme le deuxième arrondissement), qui ne semblent plus vouloir accepter le plus vieux métier du monde.

La Mairie fait ainsi tout son possible pour que les camionnettes partent, sans réellement se soucier d’où elles décideront de se relocaliser. En l’occurrence, le nouveau quartier d’accueil des putes de Lyon serait celui des Moulins, où l’on retrouve nos fameuses camionnettes. Car tant qu’il y aura des clients, il y aura toujours de la prostitution.

Néanmoins, il est important de continuer de se poser la question des conditions dans lesquelles travaillent les putes de Lyon. Et notamment l’emprise que semblent toujours avoir les réseaux de proxénétisme. En 2018, les coups de filet de la police semblent s’être multipliés. Et les têtes continuent de tomber dans le département.

La chasse se fait aussi et surtout sur Internet, où l’on poste des annonces sur des plateformes comme VivaStreet (initialement prévu pour chercher du travail ou des affaires de seconde main). La section de recherche de Lyon a mené l’enquête pendant plus d’un an, épluchant toutes ces annonces afin de remonter jusqu’aux grosses têtes.

C’est pourquoi il semble encore aujourd’hui plus approprié de se détourner du proxénétisme à Lyon pour préférer les coups d’un soir bien légaux. Les sites de dating proposant aux célibataires (ou non) à la recherche de plans culs sans lendemain se multiplient. Et ne posent donc pas la question des conditions de travail et de la sécurité des travailleuses du sexe.

Alors, si vous êtes à la recherche d’une aventure éphémère sans tracas, pourquoi ne pas se tourner vers ces sites coquins ? Plus de sécurité, et surtout vous pourrez trouver des femmes qui veulent la même chose que vous : s’envoyer en l’air sans se poser de questions !

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