Prostitution et Escorting

La situation des prostituées à Bordeaux : éclairage sur la réalité régionale

Pute Bordeaux




La pute de Bordeaux, qui est-elle ?

La pute de Bordeaux, qui est-elle ?

La prostitution Bordelaise dans les rues du quartier Belcier

On la surnomme le Port de la lune, Bordeaux est l’une des destinations favorite des Français. Connue pour son vin, sa gastronomie mais aussi pour son architecture néo-classique, Bordeaux est l’une des plus belles villes de France. La citée figure d’ailleurs sur la liste très select’ du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Cependant à Bordeaux comme ailleurs, la prostitution est belle et bien présente. Dans cette article, nous-nous sommes intéressés à la pute de Bordeaux.

Des tensions au sein des prostituées mais aussi avec les habitants Bordelais

La grande particularité du réseau de prostitution Bordelais est sa concentration territorial. La pute de Bordeaux partage quelques mètres carrés avec la concurrence, et le problème devrait s’amplifier. En effet le quartier rouge de Bordeaux est aussi un quartier en plein essor, Belcier compte depuis peu avec un tramway et ses habitants rêvent avec une vie de quartier tranquille. A cela s’ajoute la pénalisation des clients par la loi de 2016, la pute de Bordeaux est en pleine crise, voyons cela dans les détails.

Les travailleuses du sexe de Bordeaux et la loi du 13 Avril 2016

Comme partout en France, la pute de Bordeaux est majoritairement d’origine Africaine. La plupart du temps il s’agit de jeunes, très jeunes femmes victimes de traite. Elles viennent le plus souvent du Niger et sont arrivées en France clandestinement, une dette de 60 000€ en prime. Mais la pute de Bordeaux est aussi Bulgare ou Roumaine. Elles aussi elles sont clandestines et elle doivent beaucoup d’argent à leur proxénète.

Bien entendu, les Françaises elles aussi pratiquent le plus vieux métier du monde. Mais elles sont moins nombreuses. En effet les tarifs et les prestations de leurs homologues étrangères sont très compétitifs. La pute de Bordeaux Française travaille le plus souvent par annonce internet où dans un camion fixe.

La cohabitation entre les prostituées

La cohabitation entre les prostituées est un fait qui ne concerne pas seulement Bordeaux. Partout en France, les trottoirs sont divisés par ethnies et aucun talon aiguille n’ose franchir les frontières établies. Cependant depuis quelques années à Bordeaux, les frictions et les tensions sont à fleur de peau. La pute de Bordeaux est en crise et les habitants sont à bout de nerfs.

La concentration géographique du réseau de prostitution

A Bordeaux, il n’y a pas plus de prostitution qu’ailleurs. On compte environ une cinquantaine de jeunes femmes, la moitié du nombre de pute à Toulouse. Ce qui fait de cette ville un cas particulier, c’est la concentration géographique du réseau de prostitution.

En effet 90% des travailleuses du sexe se trouvent dans le fameux quartier Belcier, en plein cœur de la ville. Et depuis que celui-ci fût rénové, notamment avec la construction du tramway, le problème n’a fait qu’empirer. La pute de Bordeaux a vu son lieu de travail se réduire drastiquement. Aujourd’hui elles sont toutes concentrées dans quelques km² de ruelles.

Des horaires et des terrains bien définis

Face à cette situation, les prostituées ont été obligée de s’organiser. Le quartier Belcier est ainsi devenu le théâtre de leur cohabitation, de jour comme de nuit. Tôt le matin, dès 7 heures, ce sont les Françaises qui arpentent les trottoirs du quartier. Elles feront des allers-retours en compagnie des Bulgares. Elles aussi elles ont droit d’occupation dès le matin. Mais les Françaises se retireront généralement vers 14 heures, alors que ces dernières resteront perchées sur leurs talons jusqu’en fin d’après-midi. Le soir et la nuit, c’est la chasse gardée des Africaines.

A ces horaires s’ajoutent également le quadrillage du quartier, chacune sont bout de trottoir. Les Françaises étaient là les premières, mais elles ont vite été déplacées dans la périphérie où certaines ont installé un camion. Les Bulgares squattent les ronds points. Quant aux Africaines, elles ont un terrain plus vaste : devant l’église, devant l’école ou bien sur le parking d’Orlano. Malgré cela comme je vous le disais, les tensions sont de plus en plus inquiétantes.

Les frictions entre les prostituées

La pute de Bordeaux travaille côte à côté avec la concurrence, ce qui génère des frictions. Les habitants du quartier Belcier rapportent des scènes de violence, des cris et des crêpages de chignon à toute heure.

Selon plusieurs témoignages de prostituées Françaises, le problème, ce sont les Africaines. Elles cassent les prix et acceptent de travailler sans préservatif. Avec autant de filles réunies dans un si petit périmètre, le client a vite fait son choix. La pute Bordelaise Française est en colère et dénonce les mauvaises pratiques des autres prostituées. Apparemment les prostituées Africaines racolent devant l’école primaire ou l’église en plein jour et font des passes en pleine rue, à la vue des passants.

Les plaintes des habitants

C’est justement de cela que se plaignent les habitants du quartier Belcier. Bien que les plaintes ne soient pas spécialement dirigées vers les prostituées Africaines. Selon eux, ce sont toutes les femmes qui font le trottoir qui devraient être arrêtées. En effet les Bordelais n’en peuvent plus. Ils sont nombreux à dénoncer les préservatifs usagés, les actes sexuels en pleine journée, les femmes dénudées à la sortie des écoles et le tapage nocturne.

Alors pour que quelque chose soit fait les habitants ont troqué le seau d’eau contre la plume. Une pétition fût rédigée, signée et envoyée au Maire de la ville. Le résultat n’est pas des plus transcendantaux, mais on note tout de même une amélioration.

Les conséquences de la loi du 13 Avril 2016

A Bordeaux comme ailleurs en France, la loi du 13 Avril 2016 a un impact négatif sur les affaires. Pour rappel, depuis cette date ce n’est plus la prostituée qui est pénalisée, mais le client. On parle tout de même d’une amende de 1500€ et de 3750€ en cas de récidive. De plus la loi prévoit un stage de sensibilisation à la prostitution pour les clients pris sur le fait.

Malheureusement dans la pratique, la réalité est légèrement différente. A Bordeaux en 3 ans, on compte moins d’une dizaine d’arrestations pour achat de services sexuels. De plus les amendes ne dépasseraient rarement les 300€. Mais le plus inquiétant selon les associations d’aide aux travailleurs du sexe, ce sont les conditions de travail qui se détériorent à vitesse grand V.

En effet depuis le passage de la loi, plus de 40% d’entre elles disent être exposées à des situations de violence. De plus, elles sont 70% à dénoncer une baisse significative de leur revenu. Ces deux conséquences de la nouvelle loi étaient à prévoir. En effet, la pute de Bordeaux est obligée d’accepter ce que le client lui demande. Celui-ci profiterait du risque qu’il encourt comme excuse pour négocier les tarifs et exiger des relations sans préservatifs. Si elles n’acceptent pas c’est simple, le client fera deux pas vers la concurrence.

La pute de Bordeaux est donc coincée entre la concurrence interne et les limites que lui imposent la nouvelle loi. Beaucoup d’entre elles, 88%, sont d’ailleurs contre la loi qui pénalise leurs clients.


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